Qu‘est-ce qu’une manécanterie ?
Un peu d’étymologie…
Manécanterie, d’après le dictionnaire Le Robert, serait apparu en 1836. Du latin mane, le matin et cantare, chanter. Le terme de Manicanterie serait encore antérieur. Le manécantre serait donc un chanteur du matin, celui qui chante les offices dès le matin. D’autres interprétations poétiques le relient à l’enfance : Une manécanterie, c’est un ensemble qui chante au matin de sa vie.
Les usages
En 1868, Alphonse Daudet emploie le terme de manécanterie comme d’un chœur dans lequel on forme de jeunes enfants à la musique, comme un moyen d’édification à la vie spirituelle. Le lieu de vie et de formation des enfants, par extension, peut en prendre le nom, comme c’est le cas à Lyon, par exemple.
La Manécanterie des PCCB : un internat de chant
Dès les origines, le chœur des Petits Chanteurs s’est appelé manécanterie. « Petit Chanteur » pourrait d’ailleurs être pensé comme une traduction de « Manécantre ». Puis, tous les chœurs « filiales » qui se sont créés à son exemple ont épousé le terme de manécanterie. Aujourd’hui encore, la manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de Bois reste un exemple dans les citations. La qualité de sa formation intégrale, de l’exigence qu’elle développe, de son esprit missionnaire sont en tous points conformes à la mission des manécanteries, comme lieu d’édification de l’enfant.